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Saturday, 30 January 2010
Thursday, 28 January 2010
Wednesday, 27 January 2010
triangle d'ultramarine
Triangle d'ultramarine,
Je suis la chute dans la luxure de l'espace blanc,
Je dessine le vertige eblouissant du tourbillon des vagues,
Et l'angoisse des ciels purs.
Je m'enfonce douloureusement dans l'infini....
Je vogue dans la serenite
Et dans l'ivresse de l'indigo de la nuit.
Saoule,
je plane, immobile
Dans la connaissance de l'avoir.
Je suis la chute dans la luxure de l'espace blanc,
Je dessine le vertige eblouissant du tourbillon des vagues,
Et l'angoisse des ciels purs.
Je m'enfonce douloureusement dans l'infini....
Je vogue dans la serenite
Et dans l'ivresse de l'indigo de la nuit.
Saoule,
je plane, immobile
Dans la connaissance de l'avoir.
ma cage
Ma cage, c'est une bien etrange cage,
Elle se balance dans l'espace
Entre le ciel et la mer...Elle est doree,un peu bancale
En equilibre improbable...
Ses barreaux sont des arabesques
Aux multiples contours.
Elle contient le monde entier,
Elle contient le ciel et les nuages
Les oceans bleus et les vagues
Les fleurs et les arbres...
Au fond de la cage, un oiseau se promene,
Un oiseau qui reve...
A la mer et aux vagues folles,
A l'arbre aux citrons doux,
Au jasmin et a la rose,
Au galop du cheval dans sa course effrenee,
A la fontaine qui murmure dans l'ombre des jardins
Et au cavalier qui va s'y reposer...
Mais ma cage s'est ouverte
Et l'oiseau s'est envole...
Dans son coeur blesse
Il a mis la cage aux arabesques dorees,
Et il continue de s'y promener,
Le soir , quand la nuit tombe,
Quand la terre se recouvre d'ombres.
Jamais il n'oublie sa cage
Aux arabesques dorees,
Qui se balance dans son coeur
Entre lepresent et le passe,
La joie et la douleur
D'un court passage.
Elle se balance dans l'espace
Entre le ciel et la mer...Elle est doree,un peu bancale
En equilibre improbable...
Ses barreaux sont des arabesques
Aux multiples contours.
Elle contient le monde entier,
Elle contient le ciel et les nuages
Les oceans bleus et les vagues
Les fleurs et les arbres...
Au fond de la cage, un oiseau se promene,
Un oiseau qui reve...
A la mer et aux vagues folles,
A l'arbre aux citrons doux,
Au jasmin et a la rose,
Au galop du cheval dans sa course effrenee,
A la fontaine qui murmure dans l'ombre des jardins
Et au cavalier qui va s'y reposer...
Mais ma cage s'est ouverte
Et l'oiseau s'est envole...
Dans son coeur blesse
Il a mis la cage aux arabesques dorees,
Et il continue de s'y promener,
Le soir , quand la nuit tombe,
Quand la terre se recouvre d'ombres.
Jamais il n'oublie sa cage
Aux arabesques dorees,
Qui se balance dans son coeur
Entre lepresent et le passe,
La joie et la douleur
D'un court passage.
un balcon bleu
Un balcon bleu...
Une arabesque suspendue
Au-dessus de la rue..
Je flotte,
Devant les cactus minables
Dans leurs pots,avec leurs figurines japonaises
Et les parapluies de papier de riz delicats.
Je suis hypnotisee...
J'exulte de joie supreme..
Un monde merveilleux et exotique m'envoute..
Je me promene dans ses jardins...
Un balcon bleu...
qui invitait le soleil flottant
Dans une piece immense
Ou Liliane, insouciante
Sautait au dessus des rayons
Comme avec une corde.
Une arabesque suspendue
Au-dessus de la rue..
Je flotte,
Devant les cactus minables
Dans leurs pots,avec leurs figurines japonaises
Et les parapluies de papier de riz delicats.
Je suis hypnotisee...
J'exulte de joie supreme..
Un monde merveilleux et exotique m'envoute..
Je me promene dans ses jardins...
Un balcon bleu...
qui invitait le soleil flottant
Dans une piece immense
Ou Liliane, insouciante
Sautait au dessus des rayons
Comme avec une corde.
Tuesday, 26 January 2010
Wednesday, 13 January 2010
je peins
je peins le ciel bleu,
je peins le ciel barbouille,
je peins mes joies
et je peins mes peines...
je peins la terre seche et ecorchee
et je peins la terre recouverte d,un gazon etoile...
je peins l'hiver
je peins l'ete'
je peins....
c'est parfois rire et plus souvent pleurer.
je peins le ciel barbouille,
je peins mes joies
et je peins mes peines...
je peins la terre seche et ecorchee
et je peins la terre recouverte d,un gazon etoile...
je peins l'hiver
je peins l'ete'
je peins....
c'est parfois rire et plus souvent pleurer.
gamine
gamine angoissee,coupable...
sur la terrace brulante,
j'epie sans etre vue....
l'air est lourd d'encens qui brule dans les canouns,
de l'arome sucre du miel a epiler
du the fort melange aux pistaches,
du parfum epice des femmes,
au fou rire complice,
nues a la sortie du bain.
les ruelles etroites sont vides.
les verandas sont fermees tels des cloitres muets.
les murailles hautes festonnees de tessons de bouteille
cachent le jasmin et la rose des jardins interdits aux regards...
seule ,la prostituee maltaise parade en reine
dans la ruelle en decombre...
et moi, sur la terrace je reve encore
a l'oiseau de passage,
au gallop effrene
des cheveaux libres
que je n'ai jamais vus.....
sur la terrace brulante,
j'epie sans etre vue....
l'air est lourd d'encens qui brule dans les canouns,
de l'arome sucre du miel a epiler
du the fort melange aux pistaches,
du parfum epice des femmes,
au fou rire complice,
nues a la sortie du bain.
les ruelles etroites sont vides.
les verandas sont fermees tels des cloitres muets.
les murailles hautes festonnees de tessons de bouteille
cachent le jasmin et la rose des jardins interdits aux regards...
seule ,la prostituee maltaise parade en reine
dans la ruelle en decombre...
et moi, sur la terrace je reve encore
a l'oiseau de passage,
au gallop effrene
des cheveaux libres
que je n'ai jamais vus.....
Tuesday, 12 January 2010
mon pere-un bijoutier...
mon pere- un bijoutier....
mon pere etait bijoutier.
ma mere avait ete banquiere,
mais je l'ai toujours connue enceinte,
fourree dans la cuisine
et le balai a la main...
elle portait un peignoir de zenana
ouvert sur le devant,
qui lui facilitait l'allaitement.
papa amenait parfois du travail a la maison.
c'est peut-etre a cause de lui
que j'aime les decorations.
grand'mere me lisait parfois
des histoires de princesses prisonnieres,
et grand'pere me parlait souvent de revenants...
en classe, le rossignol qui chantait:
" a la claire fontaine"
m'avait souvent fait pleurer....
mon pere etait bijoutier.
ma mere avait ete banquiere,
mais je l'ai toujours connue enceinte,
fourree dans la cuisine
et le balai a la main...
elle portait un peignoir de zenana
ouvert sur le devant,
qui lui facilitait l'allaitement.
papa amenait parfois du travail a la maison.
c'est peut-etre a cause de lui
que j'aime les decorations.
grand'mere me lisait parfois
des histoires de princesses prisonnieres,
et grand'pere me parlait souvent de revenants...
en classe, le rossignol qui chantait:
" a la claire fontaine"
m'avait souvent fait pleurer....
Saturday, 9 January 2010
Tuesday, 5 January 2010
les escaliers
les escaliers, ce sont plus que des escaliers,
des escaliers sans lumiere,
des escaliers que j'avais hate d'atteindre.
apres la ruelle sombre et etroite ou j'etais souvent harcelee,
les escaliers que je voyais de la salle a manger
celle qui me servait de chambre a coucher...
la nuit, le bruit des pas me gardait eveillee,
et j'avais peur de voir se dessiner l'ombre d'un malfaiteur
dans l'escalier...
les escaliers.... c'est la que marie-france m'avait accusee d'avoir tuer l'enfant jesus....
l'escalier.... c'est a eviter.
les voisines s'y jetaient des malefices, des sortileges...
ongles coupes,touffes de cheveux emmeles,taches de sang dans l'escalier...
lalourde porte a battant de l'escalier... combien de fois ai-je mouille mes cullottes'
d'effroi
en m'engouffrant dans l'escalier....
je reve encore de l'escalier.
des escaliers sans lumiere,
des escaliers que j'avais hate d'atteindre.
apres la ruelle sombre et etroite ou j'etais souvent harcelee,
les escaliers que je voyais de la salle a manger
celle qui me servait de chambre a coucher...
la nuit, le bruit des pas me gardait eveillee,
et j'avais peur de voir se dessiner l'ombre d'un malfaiteur
dans l'escalier...
les escaliers.... c'est la que marie-france m'avait accusee d'avoir tuer l'enfant jesus....
l'escalier.... c'est a eviter.
les voisines s'y jetaient des malefices, des sortileges...
ongles coupes,touffes de cheveux emmeles,taches de sang dans l'escalier...
lalourde porte a battant de l'escalier... combien de fois ai-je mouille mes cullottes'
d'effroi
en m'engouffrant dans l'escalier....
je reve encore de l'escalier.
Monday, 4 January 2010
la pesanteur de la vie
me pencher sans vaciller
au bord du pecipice
survoler les plus hautes cimes,
savourer le vertige
du non -etre
et en meme temps
m'enivrer de la pesanteur
de la vie .
sentir l'ondulation de mes hanches
comme le roulement des dunes
soulevees par le vent du desert,
sourire du fremissement de la feuille sur sa tige
et caresser la douceur de l'organdi de la nuit
sur le velours de ta peau.
au bord du pecipice
survoler les plus hautes cimes,
savourer le vertige
du non -etre
et en meme temps
m'enivrer de la pesanteur
de la vie .
sentir l'ondulation de mes hanches
comme le roulement des dunes
soulevees par le vent du desert,
sourire du fremissement de la feuille sur sa tige
et caresser la douceur de l'organdi de la nuit
sur le velours de ta peau.
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